Les implants auditifs

Quels sont les différents types d'implants ?

Lorsque l’utilisation d’appareil auditif standard n’est pas possible, les implants représentent une option, plus invasive, mais pas moins efficace.

D’une manière générale, lorsque qu’une partie de l’oreille est endommagée, l’implant permet de contourner ou d’améliorer la partie défaillante, afin de redonner une audition plus ou moins complète au patient.

Tandis que les prothèses auditives classiques amplifient depuis l'extérieur de l’oreille le son, qui doit traverser la peau et donc s’atténue ; les implants permettent de transmettre le son directement à l'intérieur de l’oreille sans l’atténuer. Cette méthode innovante garantit une remarquable qualité sonore naturelle.


L’implant cochléaire :




C’est un appareil miniature qui stimule directement la cochlée grâce à des électrodes implantées par le biais d’une chirurgie qui nécessite une anesthésie générale.  

L’implant est constitué de deux parties, une partie placée sous la peau derrière l’oreille et un processeur vocal relié à une antenne.

L’antenne est munie d’un aimant qui lui permet de la maintenir à la partie interne de l’implant, ce qui permet à la partie interne et externe de l’implant de maintenir le contact.

Le dispositif vocal se présente sous la forme d’un boitier miniature ou d’un contour d’oreille fonctionnant avec ou sans télécommande.


Comment se déroule l’opération ?


Durant l’opération ne nécessitant généralement pas plus de 2 heures d’intervention, le chirurgien va venir effectuer une incision derrière l’oreille pour ensuite percer un trou dans l’os afin de rejoindre l’oreille moyenne du patient.

Un minuscule trou d’un millimètre dans la fenêtre ronde de la cochlée sera ensuite effectué pour y insérer un porte-électrode.

Le patient devra attendre un laps de temps de quelques semaines avant de totalement retrouver l’ouïe.

En effet, une fois l’intervention effectué, l’implant doit être activé par un professionnel de santé puis programmé.

Un audiologiste doit augmenter le niveau de courant de l’implant de manière progressive afin que le patient s’adapte à l’appareil et qu’il puisse entendre à un volume approprié.


L’implant à ancrage osseux :




L’implant à ancrage osseux est préconisé pour les surdités de transmission ou les surdités mixtes (transmission et perception).

Dans le cas de l’implant à ancrage osseux, un audio processeur est fixé et ostéo intégré au sein de la corticale de l’os temporal pour capter le signal sonore, le convertir en une vibration mécanique qui sera ensuite transmise à l’oreille interne et/ou controlatérale via l’implant et les os du crâne.

Ce dispositif capte et amplifie les sons qu’il transforme en vibrations grâce à un audio-processeur externe.

Les vibrations (ondes sonores) sont transmises par conduction osseuse à l’oreille interne, ce qui génère des ondes dans le liquide de la cochlée.

Celle-ci va ensuite transformer les ondes sonores en signaux électriques qui seront transmis par le nerf auditif jusqu’au cerveau.

 

La pose de ce type d’implant se pratique par chirurgie sous anesthésie locale ou générale selon les cas.

L’implantation peut se faire de deux façons :

·        Avec implant percutané

·        Avec implant sous-cutané aimanté

L’implantation percutané présente néanmoins plus de risques d’infections et nécessite une hygiène exemplaire.

 

L’implant de l’oreille moyenne :



L’implant d’oreille moyenne est préconisé pour les personnes souffrant de surdité de transmission, de perception ou de surdité mixte, de degrés moyens voire sévère.

Ce dispositif est établi grâce à une opération assez longue réalisée par un chirurgien ORL et le patient devra rester hospitalisé quelques jours.

Le principe est de stimuler la transmission des sons qui devrait normalement être faite par la chaine des osselets.

Il s’agit là de d’implanter un vibrateur sur la chaine des osselets pour augmenter la vibration mécanique.

Ce type d’implant va permettre soit de palier à mauvais fonctionnement des osselets, soit de stimuler de manière plus forte la cochlée si elle n’est pas assez sensible.

 Il est également possible de combiner les deux mécanismes en cas de surdité mixte.

L’implant de l’oreille moyenne est le dernier type d’implant arrivé sur le marché.


L’implant du tronc cérébral :


Ce type d'implant n’est proposé que dans le cas d’une surdité de perception rétrocochléaire  et ne concerne que peu de personnes.

La difficulté de l’implant du tronc cérébral nécessite l’intervention d’un chirurgien ORL et d’un neurochirurgien.

 

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